Un vieil ébéniste voulait prendre une retraite bien méritée. Il communiqua alors à son employeur, un entrepreneur en construction prospère, son désir de vivre avec sa femme une vie plus calme et sereine et de recevoir plus souvent ses enfants et petits-enfants. Naturellement, son chèque de salaire hebdomadaire lui manquerait un peu mais cela n’avait pas d’importance. Il voulait absolument prendre sa retraite dès maintenant.
Son patron était désolé de perdre un aussi bon travailleur en qui il avait entièrement confiance. Il lui demanda alors, comme une faveur personnelle, de bâtir une dernière maison. Le vieil ébéniste accepta mais à contrecœur et l‘esprit amer, à l’idée de travailler encore et de retarder sa chère retraite. Donc, il utilisa des matériaux de construction de qualité inférieure, il fut moins méticuleux et soigneux dans son travail. Les murs et les planchers n’étaient pas droit et les fenêtres mal isolées.
La maison terminée, l’entrepreneur visita et inspecta la maison. Puis, il tendit la clé de la porte principale à son employé et lui dit : « Cette maison est à toi. C’est ton cadeau pour tes 30 ans de service. »
Le vieil ébéniste fut bouleversé !
Quelle honte ! S’il avait su que cette maison lui était destinée comme il l’aurait construite de façon différente avec de meilleurs matériaux.